La radiesthésie, kezako


La "Radiesthésie est un terme crée en 1890 par le curé français Bouly et l'abbé Bayard, dérivé du latin "Radius" (rayon) et du grec "Aisthesis" (sensation). Le terme est officialisé en 1922 par l'association française et internationale de radiesthésie.

Le document le plus ancien est certainement un bas relief, de l'an 147 après JC, représentant l'empereur chinois YU, une baguette à la main.

La radiesthésie ne crée aucune énergie, pas plus qu’elle ne la transforme. Elle a simplement pour but de capter au moyen d'un pendule ou d'une baguette, les vibrations d'impulsions et les radiations émises par les choses, les personnes, les animaux, les terrains ou tout autre corps, qu’il soit physique ou subtil.

On parle de radiesthésie physique : sourcellerie, hydroscopie, géobiologie, minéralogie et de radiesthésie divinatoire : recherche de personnes disparues, questionnement de l'inconscient, personnel ou collectif.

Ci-contre : 

Illustration d'Agricola
De re metallica (1556)


Anciennement appelée rhabdomancie, la radiesthésie était utilisée seulement pour la recherche des sources d'eaux ou de métaux comme l'or. On s'est ensuite rendu compte que les radiations sont aussi émises par tout corps, fut-il simplement énergétique.

La Radiesthésie est en synthèse la recherche des ondes et des vibrations émises par tous les corps.


Les  principaux  instruments que  le  radiesthésiste  utilise  pour tous  les  types  de  recherches  sont le  pendule et  les  baguettes  rhabdomanciennes. Pendule ou baguette, leur rôle est le même : amplifier les vibrations émises par un corps pour les percevoir plus facilement qu’avec notre corps. Car ne l’oublions pas, notre corps est une antenne très développée. Malheureusement, notre mode de vie nous a fait perdre l’habitude de s’en servir et il nous faut parfois recourir à des moyens complémentaires pour compenser la perte de sensibiité. C’est là le rôle des outils radiesthésiques.

Les phénomènes radiesthésiques ont en effet une explication d'ordre physique: tout corps émet des radiations sur des longueurs d'onde différentes. 

Le radiesthésiste a appris à capter ces radiations naturelles pour trouver la présence de ce qu'il est en train de chercher, comme par exemple l’eau ou une faille géologique. Mais n’oubliez pas : la recherche radiesthésiste n’a pas de limite hormis votre imagination. Ainsi, l’on ne trouve que ce que l’on cherche.

Les outils du radiesthésite


Certains outils nécessitent une convention mentale pour être utilisés. Ainsi la giration du pendule à gauche a pour certains une signification positive, pour d’autres négatives. Il faut donc connaître sa convention pour utiliser certains outils.




La baguette de coudrier


Le plus simple, et peut-être le plus surprenant : la baguette de coudrier. Le coudrier est aussi connu sous le nom de noisettier sauvage, mais dans les campagnes, on l’appelle coudrier ou « ceude » en patois. Il s’agit simplement de deux branches fines de coudrier frais (non sec) soudés entre elles pour former un « Y ». L’aspect rudimentaire de cet outil en fait pourtant une baguette efficace, même si elle demande plus d’entrainement que les outils modernes.


Le pendule


Le pendule, outil simple composé d’une masse suspendu à un fil, est connu depuis l’antiquité. Les premières traces connues remontent à environ 4000 ans (- 2000 avant JC). Il en existe de toutes les formes et dans plusieurs matières. Les plus appréciés sont les pendules en bois, en pierre ou composés de certains métaux.


Photo : pendule d'Aleister Crowley


Certains pendules utilisent des témoins. Il en existe deux types :


Le témoin réel : c’est un échantillon de même nature que l’objet recherché. Ainsi, vous mettrez dans votre pendule quelques gouttes d’eau si vous cherchez de l’eau.


Le témoin fictif : c’est un rappel non composé de la même substance. Par exemple, si vous cherchez de l’or et que vous n’en disposez pas, vous écrivez « or » sur un petit papier qui servira de témoin fictif.


Cet outil demande une convention mentale particulière pour être utilisé.


L’antenne de Lecher 


Inventée par Ernest Lecher vers 1890, c’est un outil sophistiqué qui se compose de deux bras et d’une baguette graduée avec un curseur réglable. Chaque recherche correspond à une longueur d’ondes spécifique et donc à un réglage précis du curseur. C’est un outil de grande précision qui demande une initiation particulière pour être employé.




Le lobe Hartmann


Ce lobe antenne en forme de poisson a pour objectif de détecter le réseau du même nom. C’est une résille qui découpe la terre en secteurs de 2 m sur 2,5 m environ et d’une épaisseur de 27 cm environ. 


Certains croisements, associés à d’autres particularités telluriques sont susceptibles d’être pathogènes.


Les baguettes en « L » ou rad-masters


Il s’agit de deux baguettes coudées à usage universel et relativement simples d’emploi. Elles peuvent remplacer le pendule, bien que plus encombrantes et moins pratiques d’usage. Comme le pendule, une convention mentale doit être mise en œuvre pour les utiliser correctement.






Si certains outils comme l’antenne de Lecher ne nécessite de cadran radiesthésique, ces derniers sont couramment employés et fort pratiques. Ils jouent aussi le rôle d’aide-mémoire, ce qui évite des oublis, pris par les interrogations liées à la recherche.


Exemple de cadrans à usage radiesthésique :




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